Le Chapeau blanc

            Le Chapeau Blanc est très connu à Anderlecht depuis des dizaines d'années comme une vraie brasserie "à la parisienne", tout étant lié sentimentalement au club de football anderlechtois voisin. 

            Après y avoir travaillé longtemps en salle, Michaël Sturbois a repris la direction de l'établissement avec le soutien inconditionnel de son épouse. C'est un homme jeune qui nous a semblé fort sympathique et nous lui souhaitons bonne chance, d'autant plus que le Chapeau Blanc est une brasserie où nous nous trouvons bien. D'entrée, on y est accueilli avec chaleur. C'était déjà le cas lors de notre première visite, deux ans plus tôt.

            Cette fois, nous entamons la visite-dégustation par une flûte de champagne Bruno Paillard de bonne tenue. Le sympathique serveur qui s'occupera de notre table pendant tout le repas se prénomme Moïse et nous sommes sûrs de recevoir de lui les dix Commandements d'un bon repas! La maison se distingue par une importante carte proposant des plats "canaille" allant de l'os à moelle à une goûteuse andouillette en passant par une tête de veau en tortue. Dans un autre style, on peut trouver des plats anthologiques de la cuisine de brasserie (telle que celle où nous nous trouvons) comme des croquettes aux crevettes que nous adoptons, notre convive se laissant attirer par un demi-homard puisé dans le banc d'écailler. Bref, chacun trouvera un plat à son goût et toujours à un prix raisonnable.

            Tous ces plats sont l'oeuvre du chef Patrick Moreira qui, bien qu'originaire du Cap Vert, a été formé à la cuisine française et travaille tous ces plats alliant qualité et inventivité.

            Nous ne pouvons oublier la vaste salle à l'étage (où nous avons assisté à une présentation du dernier disque de Julos Beaucarne) et surtout un lunch exceptionnel à 8,5 euros que chacun pourra y déguster tous les midis du lundi au vendredi.

            Enfin, nous avons trouvé d'intéressantes découvertes parmi les vins servis au pichet.

Bref, voici une brasserie fort sympathique où nous retournerons.

Bernard GEERAERD

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