Moments de bonheur à Ixelles

O Restaurant: raffinement à petit prix


 


            Contrairement à de nombreux collègues, Olivier Meulenyzer savait dès ses 10 ans qu'il deviendrait un jour cuisinier. Et nous sommes enchantés de son choix professionnel tant nous avons apprécié sa table!


            Son premier geste culinaire consiste en un stage dès l'âge de 11 ans  auprès de Patrick Dupont, jumeau d'un autre bon cuisinier et neveu du célèbre Claude du même nom. Il rentre dès ses 13 ans à l'école hôtelière Ceria où il effectue le cycle complet des cours et apprentissages avant de se lancer dans des formations auprès de maisons aussi prestigieuses que l'Ecailler du Palais Royal. Puis, il sera pendant un an et demi chef du restaurant Le Chavignol avant d'aiguiser ses couteaux chez Michel Beyls, chez Inada pendant deux ans et demi puis au restaurant Le Pain et le Vin.


            Il change alors momentanément de cap en reprenant un commerce de poissonnier-traiteur, l'Océan, rue du Bailly à Ixelles. La formule rencontre un beau succès principalement comme traiteur. Au point qu'il décide Olivier Meuleneyzer et son épouse France à poursuivre l'activité du traiteur en restaurant.


Inspiré par la France mais aussi le Japon    


            Le décor des lieux est chaleureux mais volontairement dénudé. Comme la carte indique clairement des inspirations japonaises (Olivier a travaillé auprès d'Inada Saburo), quelques plats inspirés par l'Empire du Milieu éclairent la liste des mets, tels le Yakitori le midi ou un Gyoza et un Tataki de thon rouge (pêche durable) au wasabi le soir.


Quelques tableaux choisis embellissent les lieux: l'important est dans l'assiette.


Le midi, un étonnant "business lunch" propose pour seulement 15 euros comprenant une entrée choisie parmi trois, un plat et un  dessert. Le soir, le menu peut être décliné en 3, 4 ou 5 services ( de 35 à 55 euros) suivant votre appétit.  


            Ce soir-là, notre convive commença son repas par un gyoza de saumon fumé et scampi, vinaigrette aux herbes. Le nôtre fut ouvert par un foie de canard poêlé au sirop d'aubel, mangue et caramel au beurre salé. L'ensemble était franchement savoureux, le foie doré à point. Pour suivre, un ris de veau arrosé au sirop d'aubel et poires, parfaitement cuit indiquant les compétences du chef co-patron. Il fallait choisir un vin: nous avons opté pour un Bourgueil Les Blottières 2011 valant avec bonheur ses 27 euros. Bien typé, exprimant fièrement son cabernet franc, il a accompagné avec bonheur les différents plats, hormis le gyoza. La soupe de fraises au gingembre conclut avec enthousiasme un repas dont la qualité dépassait même nos espérances. Bernard GEERAERD


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légendes:


- Olivier Meuleneyzer, patron aux cuisines.


- Son épouse et associée France nous accueille avec charme.   


 



Rédigé par BG
Posté le 2013-10-11 12:23:30 / ref_article : 383

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