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Editorial du mois de mars 2008

L’INAO DEVIENT INOQ

L’INAO, Institut National d’Appellations d’Origine devient Institut National de l’Origine et de la Qualité.
L’histoire de l’INAO commence en 1905 par une loi qui confie à l’administration le soin de délimiter les zones dont la production agricole peut bénéficier d’une appellation d’origine. Cette loi ne prévoyant aucune charte de qualité, elle ne résoud aucun des problèmes de surproduction que connaît la filière viticole à l’époque. Cette loi évoluera notamment par une loi du 6 mai 1919 confiant la délimitation des zones d’origine aux tribunaux et on arrivera finalement en 2005 quand l’INAO déclarera « année des terroirs » et a soutenu l’organisation de conférences en considérant, que nullement obsolète, la notion de terroir alimente plus que jamais les débats autour de l’avenir du vin. Depuis 2007, l’Institut National de l’Origine et de la Qualité reprend les fonctions de l’ancienne INAO.
Voilà pour les faits dont entendront souvent parler les professionnels (ou amateurs) du vin français. Dans le vignoble – et nous le savons- de nombreuses voix se font déjà entendre pour dénoncer les décisions prises par des fonctionnaires à Paris et, dans tous les cas, par des gens installés trop loin des préoccupations des viticulteurs. C’est un peu le cas de notre invité du mois que la nouvelle INOQ traine à autoriser de réduire l’alcool dans ses vins nés sous le soleil de Béziers.
Notre voix venue de Belgique est fort modeste mais nous souhaitons toutefois que la nouvelle INOQ montre qu’elle peut être souple puisqu’elle est jeune. Par ailleurs, il paraît qu’il ne faut pas être sûr de réussir pour tenter une aventure.
Bernard GEERAERD

Rédigé par B.G.
Posté le 2008-03-23 17:05:03 / ref_article : 23

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