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Editorial du mois de janvier 2010

2010 : l’année du vin bio

Le salon Millésime Bio qui s’est tenu à la fin du mois de janvier à Montpellier (et auquel succèderont d’autres sur le même thème) indique à suffisance l’importance accordée par les viticulteurs dans toutes les régions de France à produire des vins le plus authentique possible.
Parce que c’est une sympathique réalité : le vignoble mondial, et le vignoble français en particulier,
ont réagi favorablement face aux menaces qui planent sur notre planète. A leur niveau, ils évoquent la présence de produits nocifs pour la santé du consommateur final dans ce que le viticulteur juge utile à la bonne vie du vignoble. Conclusion : une prise de conscience de plus en plus générale de ce qu’il est possible d’utiliser pour rendre la vigne et ses produits plus sains.
En France, la viticulture bio est très active et la tendance n’est pas prête à s’inverser : d’après la société Vinea, la croissance annuelle des surfaces en bio est à 2 chiffres (entre 20% et 25%) et va se maintenir si l’on se réfère aux intentions de reconversion enregistrées.
Toujours en France, le sud ( Languedoc et Côtes du Rhône) apparaît comme le premier intéressé mais toutes les régions vinicoles se montrent intéressées : l’Aquitaine, par exemple, est la 3ème région productrice de vin bio tout en restant le premier département producteur d’AOC bio.
A Montpellier, vous le constaterez dans la prochaine édition de cette publication, les viticulteurs étrangers à la France se montreront en nombre : deux d’Afrique du sud, autant d’Allemagne, une cinquantaine de viticulteurs espagnols,autant d'Italiens , un ou deux Egyptiens, Portugais, Roumain, voire Américain s’ajouteront aux quelque 300 viticulteurs français venus faire le pari de la viticulture biologique.
Bernard GEERAERD

Rédigé par B.G.
Posté le 2010-01-24 16:47:06 / ref_article : 31

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