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Editorial du mois de octobre 2021

Belle réaction au problème climatique

Cet édito et les articles qui suivent reviennent après plus de deux années d’absence. Deux raisons à cela : d’une part la Covid qui a solidement perturbé les activités de l’information partout dans le monde et, surtout, une série d’opérations successives intervenues pour fracture du péronné au pied gauche de l’auteur de ces lignes.
Entre-temps, notre planète a connu d’importants changements climatiques. A Bordeaux, comme dans d’autres régions viticoles, le climat présente d’importantes embûches au travail quotidien des vignerons. De son côté, la filière des vins de Bordeaux investit 1,2 million d’euros dans la recherche, élément incontournable pour garantir la perennité du vignoble bordelais.
Parmi les changements qui impactent la vigne et le vin, on constate un effet millésime prononcé, un cycle végétatif plus court, une augmentation du taux d’alcool, la diminution de l’acidité du vin et la modification des arômes.
Jusqu’à présent, les cahiers des charges des AOC autorisent 6 cépages noirs (cabernet sauvignon, cabernet franc, merlot, malbec carmenère et petit verdot. Puis 8 cépages blancs (sémillon, sauvignon blanc, sauvignon gris, muscadelle, colombard, ugnilanc, merlot blanc et mauzac). Le Conseil interprofessionnel des Vins de Bordeaux est convaincu que l’utilisation de certains cépages tardifs peut constituer un atout pour atténuer les conséquences du changement climatique. C’est pourquoi l’INAO a officiellement approuvé l’utilisation de quatre nouveaux cépages rouges et deux nouveaux cépages blancs.
Les quatre cépages rouges sont l’arinarnoa, le castets, le marselan et le touriga nacional. Les deux cépages blancs sont l’alvarinho et le liliorila.
Ces cépages ont pour qualité d’être plus tardifs, d’être plus résistants au stress hydrique et aux maladies. Ils ont des profils aromatiques proches des cépages bordelais actuels.
Voilà des nouvelles positives pour conclure une année, par ailleurs, riche en soucis de tout ordre.

Rédigé par Bernard GEERAERD
Posté le 2021-10-21 09:02:51 / ref_article : 72

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