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Michel Laroche présente la capsule à vis

    Nous venons d’assister à un exposé de Michel Laroche dont les Grands Crus sont désormais proposés dans des bouteilles  à capsule à vis. Ce qui serait passé, il y a quelques années, comme une aberration est aujourd’hui une réalité qui, selon nous, va s’étendre à d’autres viticulteurs français alors que la capsule à vis est déjà reconnue et largement utilisée en Australie et en Nouvelle Zélande, en Italie entre autres.
    Il était important pour le futur de la capsule à vis qu’elle soit reconnue par l’un ou l’autre producteur réputé.  Or, si Michel Laroche qui est célèbre pour, entre autres, ses Chablis Grand Cru fait confiance à ce système de bouchage, il est clair que les avantages et les défauts éventuels de la capsule à vis ont fait l’objet d’une étude approfondie. Et Michel a fait le choix de cette capsule avant d’en étendre l’usage aux vins que son groupe produit dans le sud de la France et au Chili.
    En fait, dès le début des années 70, Michel Laroche fait un double constat : d’une part, la production de liège n’est pas éternelle même si la fin n’est pas proche, et, surtout, la qualité du bouchon de liège reste peu régulière et provoque notamment le fameux TCA ou 2-4-6 trichloroanisole (plus connu comme « goût de bouchon ») que Michel Laroche qualifie aussi de « cauchemar ». Or, même si toute la profession poursuit beaucoup d’efforts, le TCA continue à faire des ravages avec une belle régularité : Michel Laroche avoue que ses Chablis 2001 ont été victimes du TCA à hauteur de 6 % alors que les tests réalisés par l’International Wine  Challenge de Londres de 2001 à 2004 indiquaient que le taux de bouteilles laissant apparaître un goût de bouchon se maintenait à 4,9%. Parallèlement, le nombre de bouteilles à bouchage alternatif était passé de 3 à 15% en 2003. Ce marché a encore beaucoup évolué puisqu’aujourd’hui,  Michel Laroche vend plus de 60% de son vin avec capsule à vis.
    Bref, même si chacun  reconnaît le problème du goût de bouchon et que personne n’apprécie de le trouver dans la bouteille qu’il vient d’ouvrir avec amour et l’espoir légitime d’en déguster le nectar,
la solution apportée par la capsule à vis continue de faire obstacle. Mais est-ce autre chose qu’une question d’image ?  Le plus souvent, non.  
    C’est pourquoi Michel Laroche a décidé de donner la priorité au respect du vin en proposant ses productions les plus prestigieuses dans des bouteilles à capsule à vis. Et, objectivement, nous avons découvert plus de fraîcheur et de vivacité dans les vins « capsulés à vis » que dans les bouteilles à bouchon traditionnel. En détaillant quelque peu, la différence est moins sensible dans le cas d’un vin costaud comme le Premier Cru Vaudevey mais dans cet exemple–ci également,  la capsule à vis garde des arômes plus puissants.
    En résumé, voici les avantages cités par Michel Laroche à la capsule à vis sur le vin :
- elle élimine le goût de bouchon et facilite le service. Pour le sommelier, la dégustation devient un moment d’échange avec son client, sans crainte de mauvaises surprises.
- elle protège contre l’oxydation. Nécessaire pendant la vinification, l’oxygène devient un problème quand le vin est embouteillé.
- les vins capsulés sont plus frais et plus vifs. La capsule à vis laisse pénétrer infiniment moins d’oxygène dans la bouteille.
- en blanc comme en rouge, le vieillissement est plus lent et comparable d’une bouteille à l’autre. Les vins restent plus frais et fruités plus longtemps.
- l’ouverture et la fermeture sont faciles. Passée l’image (négative pour certains) de la capsule à vis, les bouteilles capsulées sont idéales pour le service.
- peu importe la position de la bouteille dans son entreposage.
- les vins blancs bouchés à vis ayant été privés d’oxygène pendant leur vieillissement, un passage en carafe juste avant le service permettra d’apporter l’air nécessaire à une parfaite dégustation.  
    En 2007, il doit être possible de se défaire de vieux préjugés et de recourir à des moyens modernes de découvrir le vin dans les meilleures conditions techniques.
Bernard GEERAERD
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Légende : Michel Laroche devant ses chais.



Rédigé par Bernard GEERAERD
Posté le 2007-11-18 20:38:10 / ref_article : 129

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