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Visite à Pessac-Leognan en vendanges

           Quand nous descendons du train à Bordeaux pour découvrir l’appellation Pessac-Leognan en vendanges, la situation se révèle un peu particulière : d’une part, on nous prédit, comme dans toutes les régions vinicoles de France, un raisin d’une qualité exceptionnelle pour ce millésime 2009 mais, d’autre part, une pluie bienvenue des deux jours précédents vient d’encore faire gonfler les raisins et mérite que les vendanges des raisins rouges soient retardées de huit jours. D’autres, enfin, préfèrent effectuer une vendange sélective, soit en plusieurs passages. D’où coût supérieur de la récolte mais garantie d’une qualité supérieure de la maturation. D’où coût augmenté de la récolte mais garantie d’une qualité supérieure de la maturation.


Bref, comme nous y sommes, découvrons plusieurs châteaux de l’appellation et quelques-uns de leurs vins.  Aujourd’hui, nous présentons avec quelques-unes de leurs bouteilles plusieurs châteaux fameux de l’appellation de Pessac-Léognan, qui participent à la réputation enviée qui est la sienne aujourd’hui.


Larrivet Haut-Brion


            Il y a plus de 250 ans que le château Larrivet Haut-Brion est reconnu en tant que tel parmi les premiers crus de la commune de Léognan. Il apparaît sous divers noms successifs avant d’être mentionné sous l’intitulé Haut-Brion Larrivet à partir de 1840. Il faudra attendre 1922 pour voir apparaître le nom définitif de Larrivet Haut-Brion.   


            Depuis plus de 20 ans, Christine et Philippe Gervoson sont les propriétaires du château. Ce couple actif dans l’industrie alimentaire s’est rapidement adjoint les services de Bruno Lemoine en tant que directeur général et vinificateur, Patrick Méraz oeuvrant en tant que maître de chai et Patrick Grenet comme chef de culture. L’oenologue-conseil est l’incontournable Michel Rolland . Après avoir rencontré les difficultés inhérentes à toute exploitation, l’équipe des viticulteurs reprend le taureau par les cornes et obtient le meilleur des 60 hectares de vignes qui produisent 120.000 bouteilles en rouge et 30.000 bouteilles en blanc avec un rendement moyen de 45 hl/ha en rouge et 35 hl/ha en blanc. Les seconds vins se retrouvent dans Les Demoiselles de Larrivet Haut-Brion (45.000 bouteilles au total) et Les Hauts de Larrivet Haut-Brion (idem).


            Mais évoquons leurs vins qui le méritent,  en nous limitant aux bouteilles les plus expressives du château : dans les millésimes récents, le Larrivet Haut-Brion rouge présente une belle couleur grenat profonde, le nez complexe est fait d’abord de notes torréfiées dues au passage en barriques neuves à 50% pour l’élevage avant que l’on découvre des arômes de fruits noirs accompagnés d’une note vanillée. L’évolution se conclut sur une finale savoureuse avec des tannins bien fondus. Ce sont des vins méritant plusieurs années de garde même s’ils offrent de grandes qualités dès à présent.             


            En blanc, le Larrivet Haut-Brion présente une robe jaune pâle à reflets d’or. Au nez, il offre un bouquet complexe où dominent des arômes de mandarine et de fruits jaunes (citron et ananas) associés à des notes boisées et vanillées apportées par un élevage de 12 mois en barriques neuves.


            Château Latour-Martillac


            Tristan et Loïc Kressman ont pris la relève de leur père Jean à la direction du château Latour-Martillac dont ils assurent la gestion pour leurs quatre autres frères et sœurs. Mais on se doute que le passé de ce château est à rechercher bien avant : c’est en 1858 que leur ancêtre Edouard Kressmann arriva d’Allemagne et s’installa d’abord comme courtier avant de créer sa propre maison, ce qui lui permit de découvrir le petit vignoble de La Tour. Mais c’est son fils Alfred qui décida d’acquérir le domaine et ses 12 hectares, notamment pour garantir son approvisionnement en vins et se protéger de rivaux voisins. Alfred Kressmann appela son domaine Latour-Martillac  y joignant le nom du village où il est situé. Jean, père des propriétaires actuels, hérita du domaine de son père Alfred et l’agrandit notamment au cours des années 1950 . C’est en 1953 que Latour-Martillac bénéficie du classement qui en fait un Cru Classé de Graves. Dans les années 70, les plantations de cépages rouges connaissent un nouveau développement A cette époque, quelque 10 hectares sont achetés sur le plateau proche de Martillac, qui seront complantés principalement en cabernet sauvignon où le sol lui convient particulièrement bien. Plus tard, dans les années 9O, le vignoble s’agrandit encore avec l’acquisition de terres supplémentaires sur le plateau et la mise en culture d’un autre terrain un peu plus à l’ouest ; même si l’on y planta majoritairement du cabernet sauvignon et du merlot, la part du petit verdot est en progression et ce cépage fait partie de l’assemblage du  Latour-Martillac depuis le millésime 1997.


            Le vignoble couvre aujourd’hui une surface totale de 46 hectares dont 36 hectares sont plantés en cépages rouges (60% de cabernet sauvignon, 35% de merlot et 5% de petit verdot).


            D’avis général, le vin du château Latour-Martillac rouge est un vin au premier abord discret au fruit agréable et au boisé bien intégré dans sa jeunesse. Avec les années, son passage en bois (30 à 40% de fûts neufs) lui permet de développer des pafums de fumée et de tabac. Notons que son rapport qualité/prix le range parmi les plus intéressants de sa classe, tout comme le vin blanc de la même propriété d’ailleurs.


            Château Haut-Lagrange


            Nous avions présenté précédemment dans cette newsletter le château Haut-Lagrange qui est voisin de Larrivet Haut-Brion qui vient de lui acheter 11 hectares de vignes qui étaient contiguës.


            Nous venons de redéguster  les derniers millésimes de Château Haut-Lagrange et nous avons retrouvé le même plaisir que lors de notre dégustation précédente, tant en rouge qu’en blanc. Et ses vins offrent le plaisir appréciable de leur prix qui est des plus concurrentiel pour sa qualité et sa région d’origine.


            Mais d’avoir revu son propriétaire lors des dernières vendanges, nous nous devons d’évoquer ici sa machine à vendanger dont il nous a fait la démonstration. Il s’agit d’une machine étonnante, issue de la transformation d’une machine à ramasser le tabac



Rédigé par B.G.
Posté le 2010-01-30 17:18:02 / ref_article : 242

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