La rue Lesbroussart est connue, reliant la place Flagey à l’avenue Louise, à Bruxelles. Dans le haut de cette artère, un restaurant que nous découvrirons chaleureux derrière une façade un peu bizarre s’ouvrant sur le bar. Mais dès que l’on passe la porte, la glace éventuelle est rompue : bienvenue en Italie et toute sa chaleur.

            Vous verrez peu le patron et pour cause : dès l’arrivée des premiers clients, il ne quittera plus sa cuisine, laissant la salle dans les (bonnes) mains du couple de serveurs. Mais qu’on ne s’y trompe pas, c’est bien sur lui, Ciro Cica, que repose tout le succès du restaurant La Main dans la Poêle. Issu d’une famille de cuistots, Ciro Cica est aux fourneaux depuis 7 ans midi et soir, à l’exception du samedi midi et du dimanche.

            Mais d’où vient le nom du restaurant ? Tout simplement de ce que tous les plats servis le sont dans la poêle où ils ont été réalisés. Ainsi le chou royal, très sympathique et que nous avions choisi comme entrée, bien fourni et que nous aurions aimé plus relevé- mais c’est corrigible- et une généreuse lasagne « princesse »  parfumée agréablement à la truffe.

Poêle toujours pour préparer et servir la dorade impériale toute en fraîcheur choisie par notre convive, le tout arrosé par un Vino Poggio Salvi 2005, de l’appellation Vino Nobile di Montepulciano, où le fruit élégant dominait le bois discret, le tout proposé à un prix vraiment raisonnable.

            A l’apéritif maison trop sucré servi d’office, nous avons nettement préféré le dessert, un vrai sabayon délicieux et servi dans un grand poêlon. De quoi conclure ce repas sur une note très sympathique.

Bernard GEERAERD

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Légendes :

-         le patron Ciro Cica

-         un aspect du restaurant               

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