C’est le nom d’une baie très connue du Vietnam qui inspira le patron du restaurant charmant et délicieux que nous venons de visiter. Il s’agit de La Baie d’Ha-Long dont le souriant patron porte par hasard le nom puisqu’il s’appelle Monsieur Long. Il dirige le service en salle, son épouse Maï oeuvrant en cuisine.

            Ce n’est un secret pour personne : notre pays est un vrai creuset pour les restaurants proposant de la cuisine asiatique. Avec de bonnes adresses et de moins bonnes, raison de plus pour faire un choix. La Baie d’Ha-Long fait  évidemment partie du premier groupe.

            Situé à 1000 Bruxelles au 180 de la rue Stévin depuis avril 2009, le restaurant La Baie d’Ha-Long propose, à proximité du Rond-Point Schuman, des plats d’une fraîcheur extrême, tant à base de poissons que de crustacés ou de viandes, à une clientèle issue principalement des Communautés européennes voisines mais aussi - nous en fûmes témoins - d’Asiatiques vivant chez nous et venant retrouver leurs racines dans ce charmant restaurant.

            A contre-sens des restaurants asiatiques caricaturaux, La Baie d’Ha-Long présente un cadre zen dénudé avec majorité de murs blancs sur lesquels ressortent gravures traditionnelles alternant avec toiles monochromes contemporaines et la présence d’éléments naturels comme des tiges de bambou ou une fontaine, bref, un environnement reposant.

Grande variété de plats dans la qualité

            Sans être d’une longueur excessive, la carte offre, à prix très raisonnable, un choix qui devrait répondre aux souhaits de chacun. Pour notre part, nous y avons trouvé notre bonheur avec des plats nous convenant autant par leur quantité que par leur originalité.

            L’entrée partagée consistait en un résumé des hors d’œuvre de la maison, tous clairement empreints de la cuisine vietnamienne. Suivaient un plat de vermicelles au bœuf et à la citronnelle pour l’une, de morceaux de boeuf au saté, accompagnés de riz pour l’autre. Evitant par principe les plats trop épicés qui brûlent le palais, nous avons été enchantés de le douceur des plats choisis mais qui n’en manquaient pas pour autant d’heureuses saveurs. Deux beignets, l’un farci à l’ananas et parfumé au gingembre, l’autre farci à la banane et au coco concluaient ce repas sympathique et léger dont le patron accompagnait le dessert d’un vin parfumé à la fraise. Pour le corps du repas, après un verre de vin blanc de pays, notre chois s’était porté sur une bouteille d’un saumur-champigny 2008 dont le cépage cabernet franc nous avait bien plu. Belle soirée dont nous sommes rentrés enchantés et l’estomac léger.

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Légendes :

-         Monsieur Long, le patron des lieux

-         Deux vues de l’intérieur du restaurant  

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