Accueil


L'invité(e) du mois

Coups de coeur

Echos du vignoble

A table

La voiture du mois

Et aussi...

Les vins du mois

 

Contact


Informations

 


Votre promotion sur vignoblechos > Plus d'info ici

Promenade dans Lyon

Commençons par:... 


 


Les Traboules


            Provenant des mots latins « trans » et « ambulare » (se promener, déambuler à travers), les traboules sont donc des lieux de passage, formes de couloirs parfois tortueux qui séparent ou traversent des maisons en faisant communiquer les cours entre elles. Offrant un gain de place appréciable dans une ville alors coincée entre la Saône et la colline, elles se sont rendues utiles aussi en cas de pluie pour faciliter le transport de soie au sec. Elles se sont multipliées dans le Vieux-Lyon mais aussi sur les pentes de la Croix-Rousse où elles rendirent de précieux services à la Résistance pendant la dernière guerre et autant de soucis à l’ennemi allemand qui peinait à s’y retrouver. Il existe aujourd’hui plus de 300 traboules. La plupart sont ouvertes au public grâce à une convention signée avec la ville et la communauté urbaine.   


 


Laurent Mourguet et Guignol


            Le deuxième est bien plus célèbre que le premier, bien que Laurent Mourguet soit le créateur de Guignol. Mais personne en pays francophone ne peut ignorer l’existence de Guignol (même ma fille qui le chanta, à deux ans à peine, avec Chantal Goya au début des années ’80).


             Né en 1769 à Lyon et mort en 1844, Laurent Mourguet est issu d’une famille de tisseurs pauvres. La Révolution française intervient quand il a 20 ans, ce qui ne semble pas inquiéter ce gamin insouciant qui préfère courir les rues de Lyon. Apparemment, il ne saura jamais ni lire ni écrire. En revanche, il fera à sa femme 10 enfants dont deux d’entre eux reprendront son activité et permettront à de nombreux enfants de continuer à rire des coups de bâton donnés au gendarme par Guignol et son compagnon Gnafron.


 


La Basilique de Fourvière


            Certes, son esthétique ne fait pas l’unanimité. Il n’empêche qu’elle a reçu la visite de millions de visiteurs depuis la moitié du 19ème siècle où elle termina d’être érigée. Plus amusante est cette conversion inattendue de l’architecte Bossan. Ancien mécréant, il se convertit après avoir rencontré le curé d’Ars et devint un véritable prosélyte de la Vierge pour laquelle il décida de réaliser la plus belle église « pour la plus belle des reines, la Vierge. »


            Cela dit, force est de reconnaître que la basilique de Fourvière n’a pas que des partisans, ceux-là lui trouvant des allures d’éléphant retourné ou de commode renversée. Quant à nous, nous retiendrons de notre passage dans ses murs la qualité des mosaïques en ornant certains de ses murs même s’il est vrai que cette basilique regroupe de multiples styles, du roman au byzantin en passant par le baroque. 


            En tout cas, la visite de la Basilique de Fourvière aura été l’occasion de jeter un œil panoramique sur la ville vue d’en haut et elle en vaut la peine. D’autant plus quand on bénéficie, comme ce fut notre cas, de l’aide précieuse d’un(e) guide local(e). Et d’entendre une présentation richement documentée sur cette belle ville que, d’où nous nous trouvons, nous voyons le double partage par le Rhône et la Saône.   


 


Murs peints


            Lyon possède la particularité de renfermer de nombreux murs peints selon des thèmes très variés. Les plus célèbres sont sans doute le mur peint des Lyonnais (2, rue de la Martinière) présentant pêle-mêle mais avec beaucoup de réalisme des gens (et à des époques variées) aussi différents que l’empereur Claude, l’abbé Pierre, Bernard Pivot, Frédéric Dard ou Paul Bocuse, tous lyonnais bon teint. Le mur peint de la Bibliothèque de la cité (quai de la Pêcherie) est peut-être moins raffiné, faisant référence à des écrivains de la région comme Elsa Triolet, Bernard Clavel ou Tardi.


            Nous retiendrons un troisième exemple, celui des murs peints du musée Tony-Garnier. Ils sont au nombre de 25 proposant un portrait géant de Tony Garnier pour le premier, un autre une évocation de la vie ouvrière à la fin du 19ème siècle, un autre des vues de la maison de l’architecte, onze autres encore des éléments de la cité industrielle de Garnier.   


 


Ateliers de soierie


            Dans cette ancienne capitale mondiale de la soierie, il convenait d’évoquer au mieux les grands moments d’une histoire riche comme celle du musée des tissus. On y trouve l’une des plus riches collections au monde, retraçant plus de 4000 ans d’histoire en Orient et en Occident, avec un intérêt tout particulier porté à la production soyeuse lyonnaise. Cela dit, les collections partent des tapisseries coptes, des tissus de Perse, byzantins et musulmans mais aussi des tissus et tapis issus de nombreux pays d’Europe.


            A coté de ce musée exceptionnel, Lyon possède encore quelques ateliers appliquant des impressions traditionnelles et mêlant fils de soie et fils d’or. Ils sont moins de dix à encore vivre de leur art dans la capitale des Gaules. Le premier que nous avons rencontré était occupé au tissage de draps précieux mêlant fils d’or et soie à l’intention de musées prestigieux. Le matériel, bien que séculaire, est parfaitement entretenu. Et l’on peut admirer, comme plusieurs siècles auparavant, le fil de soie glisser sous les mains aguerries du maître des lieux.


Quelques quartiers plus loin, celui-ci réalise de l’impression sur soie pour des boutiques de marque aux fins de foulards ou de précieuses nappes.


Bernard GEERAERD


-----------


Légendes :


-         Plaque indiquant le lieu de travail de Laurent Mourguet


-         Vue de la ville depuis la colline de Fourvière


-         Le mur peint des Lyonnais


-         Le maître derrière son métier de tissage


Visite des Musées de Lyon 


 


Lyon possède le charme propre à ces villes traversées par un cours d’eau. Ici il y en a deux, le Rhône et la Saône qui enserrent la presqu’île, cœur d’une cité qu’on découvre entre quais et collines. Enracinée dans un riche passé, il n’est pas étonnant que celle-ci propose aux visiteurs la découverte de nombreux musées parmi lesquels il est difficile de faire un choix si l’on ne reste que quelques jours. Une bonne raison donc d’y revenir pour toucher à toutes les facettes culturelles du lieu.


 


Le Musée des Beaux-Arts de Lyon doit son actuelle configuration au 17e siècle quoiqu’une fondation à vocation religieuse existât ici depuis le 6e siècle. Abbaye des Dames de Saint-Pierre jusqu’à la révolution, le bâtiment devient alors musée dans le but de constituer une collection de tableaux destinés à former les dessinateurs des fabriques de soieries en leur fournissant des modèles. Et en 1803, sous Napoléon qui institue des musées dans quinze villes de France, il est ouvert définitivement au public. Depuis lors, les acquisitions successives d’œuvres d’art très diversifiées en font le plus important musée régional de France.


 


Situé sur la Place des Terreaux, il dissimule derrière sa façade austère un superbe cloître, oasis de calme et de verdure où il fait bon flâner ou se reposer pendant la visite des collections disposées sur 14.500 m2 et 70 salles! Ces collections couvrent en effet des périodes allant l’antiquité à l’art moderne et sont d’une richesse exceptionnelle.


 


Trois départements se partagent l’attention du visiteur. Celui des objets d’art et des sculptures au rez-de -chaussée, celui des Antiquités au premier étage, et celui des peintures au deuxième étage.


 


Chaque année, le Musée des Beaux-Arts organise en outre une ou plusieurs expositions temporaires, témoignant ainsi d’une belle vitalité. Actuellement se déroule jusqu’au 19 juillet 2010 une exposition consacrée aux frères Bram et Geer Van Velde, regard croisé sur deux artistes majeurs du 20e siècle dont l’art s’est développé en marge des préoccupations esthétiques de leur époque.


 


 


Autre fleuron parmi les musées de Lyon, le Musée de l’Imprimerie, situé dans une demeure Renaissance qui servit d’hôtel de ville jusqu’au début du 18e siècle et qui est au coeur du patrimoine classé à l’Unesco. Le bâtiment en lui-même est remarquable avec son porche et sa galerie d’époque. Quant au musée, il est le second plus important d’Europe dans son domaine, après le Musée Plantin à Anvers. Il retrace toute l’histoire du livre des origines à nos jours et plus particulièrement son histoire lyonnaise, Lyon ayant été la capitale de l’imprimerie au 16e siècle et restant toujours actuellement une place forte des industries graphiques.


 


Très actif, le Musée de l’Imprimerie propose des expositions et des activités visites guidées, ateliers divers…), éditant également une « Lettre » périodique pour faire part de son actualité. Jusqu’au 27 juin 2010, se tient une exposition consacrée aux livres de très petits formats, véritables bijoux anciens ou contemporains et défis techniques pour leurs concepteurs. Autre exposition en vue, d’octobre 2010 à janvier 2011, le Musée accueillera l’exposition l’Art pour tous qui présente 70 spectaculaires affiches qui ont orné entre 1908 et 1950 les gares, les métros et les bus de Londres. Elle permettra de découvrir un mouvement artistique célèbre dans l’histoire du design graphique encore trop peu connu Outre-Manche.


 


 


Quant au Musée d’Art Contemporain de Lyon, il démontre que la ville est aussi tournée vers le présent et l’avenir en s’intégrant dans un quartier neuf, la Cité Internationale, qui outre le musée comprend un centre de congrès, des immeubles de bureaux, un grand hôtel, des restaurants, un complexe de cinéma, un casino, des logements et … les locaux d’Interpol. Situé entre le Rhône et le parc de la Tête-d’Or, ce vaste ensemble moderne a été conçu par l’architecte Renzo Piano, le concepteur du Centre Pompidou à Paris.


 


Créé en 1986, le musée s’est installé ici en 1995 et a conservé la façade de l’ancien palais des congrès, développant tout autour un bâtiment contemporain totalement modulable au gré des expositions. Car le musée, qui dispose d’un fonds d’œuvres important, présente la particularité de fonctionner par expositions temporaires simultanées, avec tous les trois ans une grande exposition consacrée à un seul artiste. C’est le cas en 2010 jusqu’au 11 juillet, avec l’exposition « Strip-tease intégral » dédiée à une rétrospective de Ben. Les trois niveaux du musée, qui se déploient sur une superficie totale de 2800 m2, sont ainsi investis par les œuvres de cet artiste touche-à-tout qui n’entre dans aucune catégorie.


 


Régine BATJOENS


------------


légendes:


-Deux aperçus de l'exposition consacrée à Ben Vautier 



Rédigé par B.G.
Posté le 2010-06-11 22:39:36 / ref_article : 273

version : imprimable

Les 5 derniers articles de cette rubrique
Genet
Ne pas oublier les crémants du Luxembourg
clos Floridène
Agréable découverte du Café Callens (Bruxelles)
Vins Claude Gheeraert à Mosson, en Côte d'Or

Les archives de cette rubrique











 

Newsletter


insérer
votre email

 

Partenaires


Vinibel.be

Spécialisé dans la vente de vins en ligne


saveurs-regions.be

Les Saveurs de nos Régions par Guy Delville, chroniqueur gastronomique

Patrimoine des terroirs
L'association de vignerons Patrimoine des Terroirs
réunit une vingtaine de vignerons de 10 régions françaises.

Rhône Tourisme
 

Pub

 

copyright - www.vignoblechos.com - Newsletter Désabonnement

www.WebC.be

Partenaires