Du sud de Lyon jusqu'aux abords
d'Avignon, parmi la panoplie d'intéressants Côtes du Rhône rouge, ils
constituent 6% en moyenne de la production. Ce sont les vins blancs de Côtes du
Rhône qui, bien que souvent discrets,
n'en demeurent pas très intéressants pour la plupart. Ils sont pourtant
appréciés depuis longtemps pour leur caractère affirmé et leur fraîcheur.
Pour les vins des Côtes du Rhône
septentrional, viognier, marsanne et roussanne sont les trois seuls cépages
autorisés, le premier cité étant exclusif au cru Condrieu. En côtes du Rhône du
sud, le choix s'élargit au grenache blanc, au bourboulenc et à la clairette,
principalement.
A l'initiative d'Inter Rhône et de
sa directrice pour les médias Laure Vaissermann, nous venons de participer à
une dégustation de plusieurs des côtes du Rhône blanc des millésimes 2010 à
2012, trois millésimes au vécu assez différent mais ayant en commun fraîcheur,
pureté et élégance. Nous avons apprécié, parmi d'autres, le Saint-Joseph 2011
du Domaine Guy Farge, assemblage de 80% de marsanne, 20% de roussanne (prix
15€) importé par la Fontaine aux Vins. Voici le Condrieu Delas La Galopine
2010, un vin fin et bien travaillé par des vendanges manuelles puis pressurage doux et vinification à basse
température. Plus au sud, voici un Côtes du Rhône Belleruche 2011, assemblage
de grenache blanc, clairette et bourboulenc conduite en biodynamie. Après un
nez de fruits verts et d'agrumes, la bouche s'ouvre sur une expression complexe
et en longueur. (prix: 9 €, importé par Toby vins et Young Charly). Puis, une
bouteille produite par Vidal-Fleury, un Côtes du Rhône 2010 dont l'oenologue
est Guy Sarton du Jonchay. Ce vin apparemment modeste exprime un nez intense
dominé par des fruits frais et un parfum d'amande. La bouche est fraîche et
vive, d'une persistance intense dominée par les fruits frais. (Prix: 9,32 €,
importé par Hasselt Millésimes). B.G.
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légendes:
- Condrieu
2010 de La Galopine Maison Delas
-
Saint-Joseph 2011 Vania, de Guy Farge
