Le Meurin: Grand bonheur en Pas-de-Calais Depuis quelques années, il est trop fréquent d'entendre des patrons de restaurant se plaindre. Il est vrai que les temps sont plutôt durs dans leur métier: entre les soucis administratifs, l'engagement et la fidélité du personnel, le choix des meilleurs fournisseurs, rien n'est jamais gagné . Cela n'empêche pas certains de réussir avec succès dans la grande cuisine. C'est le cas de Marc Meurin dans le Château de Beaulieu installé à Busnes, non loin d'Arras et de Lens (Pas-de-Calais). Là, depuis 2005, Marc est autant un exemple de modestie que d'un immense talent.
Deux ** bien méritées Titulaire de deux ** attribuées par le Guide Michelin, Marc Meurin est pratiquement autodidacte. Après avoir obtenu un CAP de cuisine à l'école hôtelière de Lille en 1970, il gravit rapidement les échelons à force de passion et de détermination et reçoit sa première étoile en 1992 pour son restaurant "le Meurin" à Béthune. En 1998, une deuxième étoile continue d'honorer sa cuisine. En 2005, il ouvre le "Château de Beaulieu" dans des murs datant du 18ème siècle, qui accueillera un hôtel classé **** et son restaurant Le Meurin déplacé de Béthune. Jamais à cours d'idées, Marc Meurin ouvre un second restaurant "Le Jardin d'Alice" au sein du château. Ce restaurant sera rapidement consacré par un Bib Gourmand. Les responsables des champagnes Devaux, Laurent Gillet et son épouse avaient eu l'excellente idée de choisir ce restaurant pour présenter leurs vins à la presse parisienne et belge. Par bonheur, nous en étions et avons pu apprécier l'inventivité de cette cuisine qui respecte toutefois grandement les produits originels.
La truffe sur tous les tons Notre menu s'ouvrira sur une truffe du Périgord. La truffe sera d'ailleurs le thème récurrent de notre menu. Le plat se compose d'un oeuf de ferme bio (brillamment) poché, saupoudré de pousses d'épinards, crème de champignons et émulsion de truffes. Un croque-monsieur à la truffe (curieusement fort discrète) accompagne l'oeuf poché. Pour suivre, le homard breton nous ravira les papilles. Associé d'une croustille de pied de porc et arrosé d'un jus de veau truffé à l'estragon, il apparaît peu cuit, gardant une fermeté qui nous convient. Une pièce de poularde de Bresse, légumes racine, risotto truffé et sauce suprême constituera le plat principal de la rencontre. Manifestement, Marc Meurin domine parfaitement la cuisson de cette noble viande blanche. Le "parfum de rose" qui constituera le dessert (merveilleux framboises/litchis) nous laissera sensiblement moins de souvenirs que le très impressionnant chariot de douceurs: jamais nous n'avions rencontré un tel ensemble de sucreries et autres souvenirs de l'enfance, entre le lacet de réglisse et les innombrables bonbons, puis un délicieux irish-coffee "en gelée". A noter les exceptionnels caramels mous (évidemment faits maison) qui, selon nous, mériteraient à eux seuls le voyage. Comme nous nous y trouvions, pourquoi nous en priver? Bernard GEERAERD ---------------- légendes: - L'entrée du restaurant - Le chef et propriétaire Marc Meurin en compagnie de votre serviteur - Le sommelier Christian Caron, également formateur et enseignant sur le vin
Rédigé par BGPosté le 2014-03-19 17:21:18 / ref_article : 408version : imprimable |
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